Les facteurs influençant le climat sont donc nombreux. Il s’agit tout d’abord de la latitude, puisque l’Italie s’étire de 47 à 36° nord, subissant ainsi un climat méditerranéen à influence subtropicale, sur sa façade occidentale.
L’été y est donc chaud et sec, et l’hiver assez doux et pluvieux. Les saisons intermédiaires se confondent souvent aux deux principales. Selon l’exposition et le relief, les températures sont assez élevées en été, et l’ensoleillement y est permanent, n’offrant une luminosité à nulle autre pareille. La mer joue aussi un rôle essentiel pour tempérer les différences excessives de températures entre les deux saisons majeures. L’Italie reste, quoiqu’il advienne un des pays les plus chauds d’Europe, ce qui le rend d’autant plus touristique. Une clémence appréciée tout autant que l’enneigement en stations de ski même si le milieu montagnard affiche des hivers assez rigoureux. La plus grande partie de son territoire affiche ainsi une moyenne entre 12 et 16° annuels, excepté dans la plaine de Pô, où il fait souvent plus frais.
Le mois le plus froid est janvier, sur la côte il y fait en moyenne 11°, un chiffre ramené à 2° dans les régions du nord, proches des montagnes. Tandis que la plaine de Padane, non loin d’Alexandrie le mercure peut descendre exceptionnellement bien au-dessous des -10°. À l’inverse en Sicile et à l’extrême sud, il ne gèle quasiment jamais.
Les précipitations diminuent en fait au fur et à mesure que l’on descend vers le sud de la botte, où souffle parfois un vent chaud venu des terres africaines, le Sirocco, entrainant des canicules légendaires.
On peut donc diviser le pays en deux grandes zones climatiques distinctes : celle du nord, qui déploie un climat continental en plaine la rendant très fertile, agricole, mais aussi de fait, plus urbanisée, et celle du centre et sud, sous influence méditerranéenne et bien plus aride, avec des zones carrément desséchées en plein mois d’aout, mais dont les saisons intermédiaires peuvent être marquées par des orages subis et des fortes pluies.
Toutefois ces deux tendances sont nuancées par leur situation géographique propre à chaque versant. Sur l’Adriatique par exemple, alors que la chaleur peut être insoutenable en été, l’hiver lui, peut s’avérer tout bonnement glacial. Il n’est pas rare d’ailleurs d’y voir les canaux de Venise enserrés dans la glace. Ainsi le tourisme est rythmé par les saisons, et il n’est pas rare que les Italiens se retirent vers les montagnes ou l’intérieur du pays, plus frais, durant les mois d’été qui reçoivent une foule de visiteurs sur son littoral ensoleillé.
Dans certaines villes très abritées, il peut faire jusqu’à 40° de quoi favoriser la pratique de la sieste chère aux Méditerranéens. Les plus prudents choisiront les intersaisons, loin de la cohue, et aux conditions climatiques souvent idéales pour profiter de tous les trésors que l’Italie possède, dans ses paysages et son patrimoine historique.